Quelques informations sur le trouble déficitaire de l’attention (TDA) chez l’adulte

Voici quelques informations sur le TDA chez l’adulte (R.L. Mapou, 2009). Toutefois, prenez note que les symptômes/caractéristiques énumérées ci-dessous ne surviennent pas chez TOUS les individus atteints du TDA, ni avec la même intensité.

  • La prévalence du TDA chez l’adulte se situe entre 4 et 5% de la population ;
  • Les symptômes du TDA persistent à l’âge adulte pour la majorité des individus ;
  • Les symptômes d’hyperactivité/impulsivité tendent à diminuer avec l’âge ;
  • Plusieurs études effectuées auprès d’adultes présentant un TDA ont démontré que le déficit fondamental se situe au niveau de l’inhibition comportementale ;
  • Les symptômes ont plus de chance d’être apparents lors de tâches complexes, plutôt que lors de l’exécution d’une tâche simple ;
  • Les principaux symptômes du TDA chez l’adulte se situent au sein des fonctions cognitives suivantes : l’attention, la vitesse de traitement de l’information, les fonctions exécutives, l’apprentissage et la mémoire ;
  • Il a été démontré que le TDA chez l’adulte peut affecter la conduite automobile ;
  • Chez les adultes atteints d’un TDA, il n’est pas rare qu’ils présentent également des difficultés sur le plan de l’affect, de même que des abus de substance ;
  • Il n’y aurait pas d’évidence quant à des différences de déficits entre les hommes et les femmes ;
  • Concernant la médication psychostimulante afin de traiter le TDA chez l’adulte, certaines études tendent à démontrer qu’elle ne serait pas aussi efficace que chez l’enfant ;
  • Chez certains individus souffrant d’un abus de substance, il serait préférable qu’une médication non-stimulante soit d’abord tentée ;
  • Toujours en ce qui concerne le traitement du TDA chez l’adulte, des études démontrent l’efficacité de la thérapie cognitivo-comportementale pour des symptômes qui ne répondent pas à la médication. Les cibles d’une telle intervention pourraient être les suivantes : la motivation, la concentration, les capacités d’écoute, l’impulsivité, l’organisation, la gestion de la colère, l’estime de soi, les symptômes anxieux et dépressifs.

Enfin, une excellente source de référence est le livre suivant, rédigé par la Dre Annick Vincent : « Mon cerveau a ENCORE besoin de lunettes » (Éditeur : Impact).