En anglais, on parle de « chemobrain » ou « chemofog » pour décrire les difficultés cognitives qui peuvent survenir suite à un traitement contre le cancer.
Les plaintes subjectives les plus fréquentes rapportées par les patients sont les suivantes :
- Confusion ;
- Désorganisation ;
- Difficultés de concentration ;
- Difficultés de dénomination (difficulté à trouver le bon mot) ;
- Difficultés à apprendre de nouvelles habiletés ;
- Fatigue ;
- Capacités attentionnelles réduites ;
- Problèmes de mémoire verbal (p.ex. se rappeler d’une conversation) ;
- Problèmes de mémoire non verbale (p.ex. se rappeler d’une image) ;
- Problèmes de mémoire à court terme ;
- Ralentissement à réaliser des tâches pourtant routinières.
Actuellement, la plupart des études montrent un patron de déficits cognitifs diffus, bien que la majorité des études met en évidence des difficultés sur le plan de l’apprentissage et de la mémoire verbale, et des capacités attentionnelles et de concentration. Certaines études évoquent également des difficultés de planification et un ralentissement psychomoteur.
Par ailleurs, le fait de rapporter des difficultés cognitives est étroitement lié au stress psychologique, à la fatigue et à l’anxiété en lien avec le diagnostic de cancer. Néanmoins, lorsque l’on tient compte de ces facteurs dans les études, certaines difficultés cognitives demeurent présentes.
Les difficultés cognitives vécues par les individus atteints de cancer varient d’une personne à l’autre et ce, tant sur le plan de l’intensité que de la durée. À ce sujet, plusieurs études parlent de difficultés temporaires.
Or, afin d’objectiver de telles difficultés et éventuellement d’en suivre l’évolution, une évaluation neuropsychologique peut s’avérer pertinente.
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