Plusieurs raisons peuvent justifier une évaluation neuropsychologique. En voici 4 selon Duguay-Gagné, Charbonneau, Matteau & Brault-Labbé (2005) :
- aide neurodiagnostic : l’évaluation neuropsychologique peut apporter un nouvel éclairage visant à préciser, confirmer un diagnostic ou tenter d’établir un diagnostic différentiel
- établir le profil cognitif : l’évaluation neuropsychologique permet d’établir les forces et faiblesses (déficits et incapacités) du fonctionnement cognitif d’un individu, de mettre en lumière les capacités résiduelles afin d’orienter les plans de traitements (p.ex. retour au travail, retour aux études, choix d’un milieu de vie, l’habileté à gérer ses biens, etc)
- aider à établir une relation causale : dans un contexte légal, le neuropsychologue peut être appelé à éclairer les administrateurs de la santé publique (SAAQ, CSST, IVAC, etc) en donnant son opinion sur la probabilité qu’un événement (accident de voiture, accident de travail, acte criminel, etc) puisse être la cause des déficits cognitifs et ou des troubles comportementaux observés lors de l’évaluation neuropsychologique
- contribuer à la mesure de l’impact d’un traitement : l’évaluation neuropsychologique peut s’effectuer dans un premier temps avant le traitement (chirurgie, médication, rééducation cognitive, etc) puis après le traitement afin de vérifier ses répercussions sur le fonctionnement cognitif de l’individu.